Hong Kong réduit sa prévision de croissance 2014 après un 2T décevant

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ût 2014 (Photo : Dale de la Rey)

[15/08/2014 12:23:35] Hong Kong (AFP) Hong Kong a réduit vendredi sa prévision de croissance pour 2014 après un ralentissement inattendu au second trimestre, attribué à une baisse des dépenses touristiques et un affaissement de la demande intérieure.

Le produit intérieur brut (PIB) s’est accru de 1,8% entre avril et juin, par rapport à la même époque de l’an dernier, soit la plus faible croissance depuis 2012, selon un communiqué du gouvernement.

Le chiffre est en-dessous des attentes d’économistes interrogés par le Wall Street Journal, qui prévoyaient une croissance de 2% au second trimestre. Il est également inférieur à la croissance enregistrée au premier trimestre, qui était de 2,6% sur un an.

En conséquence, le gouvernement a réduit sa prévision de croissance à une fourchette de 2% à 3% du PIB, contre 3% à 4% précédemment.

“Le net relâchement des dernières dépenses touristiques et le ralentissement de la demande intérieure se sont révélés comme de nouvelles sources d’incertitudes, qui affectent l’ensemble des perspectives économiques”, dit le communiqué du gouvernement.

Sur le plan commercial, les exportations de biens ont monté de 2,3% sur un an lors du second trimestre, avec un pic en juin, ce qui marque une accélération par rapport à la hausse de 0,5% observée entre janvier et mars.

Pour les services, les exportations ont en revanche décliné de 2,3% sur un an au second trimestre, soit leur première baisse depuis 2009, en raison d’un ralentissement au niveau des prestations de voyage.

Sur la même période, la consommation des ménages a augmenté de 1,2% sur un an, alors qu’elle avait monté de 2% lors du précédent trimestre.

“La demande intérieure devrait se contenter d’une expansion assez lente pendant le second semestre”, a prévenu le gouvernement. “Le sentiment local des consommateurs pourrait tourner à la prudence après le ralentissement de la croissance lors des derniers trimestres.”

Sur le plan des risques extérieurs, le communiqué met en avant l’état “plutôt fragile” des économies de l’Union européenne, où la reprise reste incertaine, et des Etats-Unis, où la Réserve fédérale laisse planer le doute sur le rythme de la normalisation de sa politique monétaire.