Une session de formation dans le domaine de la lutte contre la corruption se
tient depuis ce lundi à Tunis au profit d’une cinquantaine de jeunes en
provenance de pays arabes. Elle est organisée au Centre national de formation
des formateurs de Carthage, au titre du projet d’école de Transparency
International pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord.
D’après les organisateurs, en l’occurrence Transparency international et
l’association «I watch», cette session, destinée à devenir annuelle, a pour
objectif d’enraciner les valeurs d’impartialité et de transparence et d’affiner
les modes de lutte contre la transparence, de même que les mécanismes à mettre
en place à cet effet. «Cette initiative est la première du genre en Tunisie et
dans le monde arabe et se veut l’expression des efforts de la société civile en
matière de lutte contre la corruption», a indiqué à l’agence TAP la
coordinatrice du projet, Manel Ben Achour.
Dans une communication faite lors de la première séance de la session, la
première vice-présidente de l’Assemblée nationale constituante, Mehrzia Labidi,
a donné un aperçu des dispositions de la nouvelle Constitution tunisienne en
faveur de la transparence et de la bonne gouvernance, en particulier l’article
11 qui fait obligation aux membres du gouvernement de déclarer leur patrimoine à
la Cour des Comptes.