L’Organisation pour la défense du consommateur (ODC) s’oppose à l’intention du
ministère du Transport d’augmenter les prix des abonnements scolaires et
universitaires, qualifiant cette mesure “d’inappropriée” et à même d’affaiblir
les capacités des familles à faire face aux dépenses croissantes vu la
détérioration de leur pouvoir d’achat».
L’organisation appelle le gouvernement, dans un communiqué, rendu public lundi
18 août, à instaurer la gratuité de ce service pour les enfants des familles
nécessiteuses, les véritables cibles de la caisse générale de compensation
(CGC), et à maintenir les prix des abonnements scolaires et universitaires, en
faveur des autres élèves et étudiants.
L’ODC appelle le Conseil national pour la protection du consommateur à se réunir
dans les plus brefs délais, précisant que cette réunion sera consacrée au retour
à la hausse du taux d’inflation ainsi qu’à l’indicateur général de la
consommation familiale. L’objectif est de prendre des décisions à même de mettre
fin à cette situation qui a alourdi les charges des couches sociales vulnérables
et de la classe moyenne, affirme le communiqué.
L’organisation souligne que les élèves et étudiants concernés par le transport
scolaire et public, appartiennent notamment aux couches sociales démunies
auxquels doivent s’adresser les services de la CGC. Elle a affirmé, lit-on dans
le même communiqué, que l’augmentation du coût de la rentrée scolaire et
universitaire accentuée par l’incapacité des parents à l’affronter figure parmi
les causes principales de la rupture scolaire précoce qui a atteint un niveau
“effroyable”, s’élevant à près de 110 mille jeunes en rupture scolaire en 2014.
Mais cette demande risque de rester lettres mortes, comme toutes les autres
formulées par l’ODC depuis sa création.