Le chef du commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (Africom), général David M. Rodriguez, estime que “la Tunisie est consciente des enjeux et défis sécuritaires” qui, selon lui, restent “une responsabilité commune aux plans régional et international”, d’après un communiqué du ministère de la Défense nationale.
Lors d’une séance de travail à Tunis avec le ministre de la Défense, Ghazi Jeribi, le responsable américain s’est réjoui des relations très anciennes entre les deux pays, faisant part de la volonté des Etats-Unis d’accroître les capacités opérationnelles de l’armée tunisienne, au moyen de la fourniture de matériel, de formation, d’instruction, de coordination et d’échange de renseignements en matière de lutte contre le terrorisme.
Le ministre de la Défense s’est félicité, de son côté, du “haut niveau” de la coopération bilatérale fondée, selon ses termes, sur “la confiance mutuelle, l’amitié séculaire” et “marquée par le soutien de l’Administration américaine à la Tunisie durant son étape de transition comme dans sa lutte contre le terrorisme”.
Il a réitéré la détermination de l’Etat à combattre le terrorisme et à faire front aux groupes extrémistes qui, selon lui, “s’emploient à faire capoter le processus de transition”, soulignant “le besoin qu’a la Tunisie du soutien des pays frères et amis et en particulier des Etats-Unis dans sa lutte contre le terrorisme”.
Le soutien américain à la Tunisie en matériel, formation, instruction et échange de renseignements, de même que l’élargissement du champ de la coopération dans le domaine du renseignement sur la base de la législation tunisienne et des conventions internationales sont de nature à contribuer à accroitre les capacités opérationnelles de l’armée tunisienne de lutte contre le terrorisme, en étroite coopération avec les forces de l’ordre et la garde nationale, a-t-il ajouté.
M. Jeribi a, également, fait part de l’attachement du gouvernement “à mener à bon port la transition démocratique et à réunir les facteurs de succès des prochaines échéances électorales, dans la pleine transparence et afin que l’expérience tunisienne soit un modèle pour le reste du monde arabe”, a-t-il encore dit.
A noter que des responsables militaires tunisiens et américains de haut niveau ont participé à la séance de travail.