“La composition des conseils d’administration des établissements audiovisuels publics dans les pays démocratiques”, c’est le titre d’un fascicule paru dernièrement à Tunis. Il est l’oeuvre d’experts et militants de la “Coalition civile pour la défense de la liberté d’expression” qui y soulignent la nécessité d’appliquer de nouveaux critères de choix des présidents-directeurs généraux et membres des conseils d’administration des établissements de l’audiovisuel public ou de ceux expropriés.
Il s’agit d’un bilan détaillé des travaux d’un workshop international organisé le 6 mars dernier par la Coalition civile pour la défense de la liberté d’expression, avec le concours de l’Association de la presse associative. Il met surtout en évidence l’importance qu’il y a de “placer l’expertise, l’indépendance d’opinion et la transparence au-dessus des calculs et autres allégeances d’ordre partisan et politique”.
Le fascicule, d’une soixantaine de pages, présente aussi les expériences de nombre de pays démocratiques en matière d’administration des médias, ainsi que les recommandations du workshop, notamment en faveur de la promulgation d’une loi sur l’audiovisuel et de l’adoption d’une feuille de route définissant le rôle et les prérogatives du Conseil d’administration du service public de la radio et de la télévision, de même que les critères d’expérience, de compétence, d’impartialité et de foi en la mission du service public pour le choix des membres des conseils d’administration.
La Coalition civile pour la défense de la liberté d’expression regroupe la Ltdh, le Snjt, le Syndicat général de l’information (UGTT), l’association Vigilance pour la démocratie et l’Etat civique, le Strl (radios libres), le Stpip (presse indépendante) et le Ctlp.