Le ministre de l’Economie et des Finances, Hakim Ben Hammouda, a annoncé, jeudi 28 août à Sousse, la révision à la baisse de la croissance pour l’année 2014, à 2,3 voire 2,5%, contre 2,8% prévus dans la loi de finances complémentaire 2014.
Le ministre a affirmé, à l’occasion de la tenue de la consultation régionale sur la réforme de la fiscalité, que “l’économie nationale subit encore les effets de la crise politique qu’a connue le pays en 2013, ayant induit une détérioration de la situation des finances publiques et une régression de l’investissement local et étranger”, et que “ces impacts négatifs vont persister après les prochaines élections”.
Toutefois, Ben Hammouda espère un regain de confiance en l’économie nationale d’ici fin 2015, au cas où le pays retrouverait la stabilité politique.
L’Institut national de la statistique avait annoncé mercredi, que le taux de croissance de l’économie nationale a baissé à 2% au cours du deuxième trimestre 2014, contre 2,2% au premier trimestre de cette année et 2,8% durant le deuxième trimestre de 2013.
L’INS avait expliqué ce recul par une baisse de 5,8% de la production des industries non manufacturières (INM), en raison de la régression de 15% de la production du secteur d’extraction du pétrole et du gaz naturel (filières qui contribuent de 38%, à la valeur ajoutée du secteur des INM).