ège de la Bourse de Paris, le palais Brongniart, le 2 juin 2014 (Photo : Eric Piermont) |
[01/09/2014 07:50:18] Paris (AFP) La Bourse de Paris était stable lundi matin (-0,02%), dans un marché peu actif en raison d’un jour férié aux États-Unis et avant de nombreux événements économiques dans les prochains jours.
A 09H22 (07H22 GMT), l’indice CAC 40 perdait 0,90 point à 4.380,14 points. Vendredi, il avait gagné 0,34%.
Le marché parisien reprenait son souffle après avoir grimpé la semaine dernière et prenait peu d’initiatives, faute de rendez-vous notable en séance.
“La géopolitique et les banques centrales seront suivies cette semaine, mais cette dernière devrait s’ouvrir dans le calme avec un jour férié aux États-Unis”, résument les économistes chez Crédit Agricole CIB.
Les marchés américains resteront portes closes à l’occasion du Labor Day (le jour du Travail), ce qui devrait entraîner une baisse des volumes d’échanges sur les indices européens qui se voient privés de leur boussole habituelle.
La séance étant dépourvue de tout indicateur outre-Atlantique, les investisseurs regarderont dans la matinée l’estimation finale de l’indice PMI manufacturier en zone euro pour août.
La prudence pourrait en outre être alimentée par le risque géopolitique qui “va probablement continuer à assombrir le marché”, rappelle Crédit Agricole CIB.
La Commission européenne doit présenter de nouvelles sanctions contre la Russie d’ici la fin de la semaine aux dirigeants européens. De son côté, Vladimir Poutine a évoqué pour la première fois l’idée d’un “statut étatique” pour les régions rebelles de l’Est.
En dehors de la géopolitique, les marchés se préparent à une fin de semaine chargée sur le plan économique, avec une réunion de la Banque centrale européenne jeudi et la publication des chiffres de l’emploi aux États-Unis vendredi.
“Alors que l?intervention (du président de la BCE) Mario Draghi à Jackson Hole a fait naître des anticipations d?un nouvel assouplissement de la politique monétaire européenne, il est peu probable qu?une décision spectaculaire soit annoncée cette semaine”, prévient le courtier Aurel BGC.
“Le risque de correction sur les marchés obligataires et actions est, par conséquent, important”, selon eux.
Parmi les valeurs, Havas poursuivait sa hausse (+2,62% à 6,39 euros), après avoir progressé vendredi suite à l’annonce en cours de séance d’un bénéfice net en hausse au premier semestre.
Sanofi prenait 0,24% à 83,70 euros. Le groupe et son partenaire américain Regeneron ont annoncé “des résultats positifs” dans le traitement de l’hypercholestérolémie par leur anticorps alirocumab.
Areva était en légère hausse (+0,20% à 12,27 euros). Le groupe a annoncé que le réacteur nucléaire de nouvelle génération EPR qu’il construit à Olkiluoto en Finlande devrait pouvoir entrer en service en 2018, avec neuf ans de retard sur le calendrier initialement prévu, mais sans nouveau dérapage financier.
En revanche, Iliad était en forte baisse (-3,95% à 160,60 euros) après avoir enregistré un fléchissement de son bénéfice net au premier semestre, en raison des amortissements liés au développement de son réseau 4G.
Renault perdait 1,00% à 58,98 euros et PSA Peugeot Citroën 0,84% à 10,60 euros alors que les ventes de voitures neuves ont reculé de 3% en août en France.
Virbac souffrait (-1,98% à 148,80 euros) en raison d’un bénéfice net en baisse de près de 15% au premier semestre, pénalisé par une baisse de l’activité aux États-Unis et des effets de changes négatifs.
Bolloré perdait 0,17% à 479,20 euros. Le groupe a vu son bénéfice net part du groupe net reculer de 7,9% au premier semestre, pénalisé par un effet de base défavorable.
Rubis lâchait 1,10% à 45,41 euros après avoir vu sa rentabilité s’effriter au premier semestre sous l’effet d’un hiver doux et de nouvelles règles de fixation des prix des carburants en Outre-mer.
Naturex était en fort recul (-3,88% à 56,71 euros) après avoir annoncé une chute de son bénéfice net de 26,1% au premier semestre et table sur une amélioration “modeste” sur la deuxième partie de l’année.
Viel & Cie bondissait (+5,61% à 2,07 euros) après avoir vu son résultat net progresser au premier semestre.
Enfin, Theolia chutait (-10,78% à 0,91 euro) à sa reprise de cotation, alors que le titre était suspendu depuis mardi. La société a trouvé un accord lui permettant de restructurer sa lourde dette obligataire, qui menaçait son existence même, au prix d’une dilution des actionnaires actuels.