ée en 2013 (Photo : Kjetil Alsvik) |
[01/09/2014 09:44:39] Oslo (AFP) Le complexe gazier algérien d’In Amenas est en train de reprendre ses activités normales plus de 18 mois après une attaque d’islamistes dans laquelle 40 salariés avaient été tués, a annoncé lundi le groupe norvégien Statoil.
Partenaire du projet avec l’algérien Sanotrach et le britannique BP, Statoil a indiqué qu’il allait renouer avec les rotations “ordinaires” de personnel que la compagnie pétrolière avait suspendues dans l’attente de la mise en place de mesures de sécurité.
“C’est une région troublée et nous évaluons la situation en permanence pour être prêts à réagir au cas où la situation le demanderait”, a déclaré à l’AFP un porte-parole du groupe, Knut Rostad.
Du 16 au 19 janvier 2013, le site gazier de Tiguentourine situé près d’In Amenas, à 1.300 km au sud-est d’Alger, avait été la cible d’une attaque puis d’une prise d’otages par un groupe d’islamistes, suivies d’un assaut de l’armée algérienne.
Au total, 40 personnes travaillant sur le site avaient péri, dont cinq Norvégiens salariés de Statoil, de même que 29 ravisseurs. Trois autres assaillants avaient été capturés.
La sécurité sur le complexe gazier était trop tributaire de l’armée algérienne, avait conclu l’an dernier une enquête commandée par Statoil.
Des mesures de sécurité concrètes ont depuis été mises en place, l’organisation entre partenaires remodelée et la coordination avec les autorités algériennes améliorée, selon la compagnie.
Malgré une reprise graduelle de la production par des personnels locaux ces derniers mois, le complexe ne fonctionne pas encore à plein régime car il a été très endommagé par l’attaque, et un des trois trains de production encore en cours de réparation ne devrait pas fonctionner avant “quelques mois”, a précisé M. Rostad.