Le président de la République provisoire, Moncef Marzouki, a affirmé, lundi, que le vrai défi pour la Tunisie réside dans la mise en place d’une stratégie aux contours clairs et bien définis pour lutter contre la pauvreté, les disparités régionales et le déclin de la classe moyenne qui représente une large frange de la société tunisienne.
Inaugurant une journée d’étude à la maison maghrébine (Dar Dhiafa) sur l’importance de la mission du conseiller d’action associative, Marzouki a souligné la nécessité de concevoir une réelle vision pour lutter contre la pauvreté, vision qui, a-t-il dit, qui sera essentiellement basée sur la contribution de la société civile et l’action associative. Il a insisté sur l’importance des projets sociétaux qui ne manqueront pas, selon lui, de jeter les bases d’une approche misant sur la société civile pour identifier des solutions alternatives afin de lutter contre la pauvreté.
Tiens, c’est maintenant qu’il voit cette vérité pourtant évidente? Ou bien cette déclaration rentre dans le cadre de la campagne des législatives de son parti, le CPR?