Certes, les mesures en faveur de la consolidation du rythme de l’activité de production, de la redynamisation du secteur touristique et de la rationalisation des dépenses publiques sont de nature à soutenir une certaine stabilité macroéconomique à court terme, mais «… le pays restera confronté à moyen terme à d’importants défis, notamment un faible niveau de croissance, un chômage élevé, de vastes disparités régionales, un système financier fragile ainsi qu’une marge budgétaire de plus en plus réduite», avertit le gouverneur de la BCT.
De ce fait, il plaide pour l’instauration des réformes structurelles dans le cadre d’une vision globale de l’économie nationale pour les prochaines décennies.
Ainsi, il y a lieu de restructurer l’économie au profit des secteurs prometteurs et à forte valeur ajoutée, de promouvoir l’investissement privé domestique et étranger, “matrice de la création de richesses et des emplois futurs,”, d’entreprendre une réforme de la fiscalité et du système de subvention…
Mais pas seulement, M. Ayari appelle également à corriger les vulnérabilités financières et de la gouvernance du secteur bancaire et financier afin que celui-ci joue pleinement son rôle dans le financement de l’économie, et d’assurer une ouverture de manière résolue et raisonnée sur l’extérieur.