ôle Emploi à Armentières, dans le Nord, le 27 août 2014 (Photo : Philippe Huguen) |
[08/09/2014 10:24:54] Paris (AFP) Parmi les 39.000 chômeurs qui ont bénéficié du “plan de formations prioritaires” vers les emplois “vacants” lancé par le gouvernement à l’été 2013, deux sur trois étaient en emploi six mois après, a-t-on appris lundi auprès du ministère du Travail.
“Six mois après leur sortie de formation, 65% sont en emploi”, indique-t-on dans l’entourage du ministre, François Rebsamen, où on estime que “le plan a fonctionné”.
Le ministère s’appuie sur une enquête réalisée par Pôle emploi au début de l’été auprès de 9.000 bénéficiaires du plan, dont les résultats n’ont pas été rendus publics.
Parmi les chômeurs qui ont retrouvé du travail, 3 sur 4 (76%) sont en “emploi durable” (CDI, CDD de plus de 6 mois, mission d’intérim de plus de 6 mois), précise le ministère.
La même proportion (77%) “a un emploi en lien cohérent avec la formation suivie, dans un secteur repéré comme ayant des besoins en recrutement”.
“Ce taux de retour à l’emploi est substantiel”, déclare-t-on au ministère, où on se réjouit aussi de “la conformité entre la formation suivie et l’emploi retrouvé”, “car ce plan était destiné à pourvoir des offres existantes sur le marché du travail”.
Le secteur des transports, du commerce et de la gestion administrative et financière représente un quart du total des formations. Les services aux personnes (secteur sanitaire et social, hôtellerie-restauration) environ 20%, tout comme les métiers de l’industrie.
Ce dispositif avait été lancé par le gouvernement Ayrault avec l’objectif de parvenir à 30.000 formations supplémentaires fin 2013, pour combler les “200.000 à 300.000” emplois “non pourvus”. Pour 2014, le gouvernement a fixé le cap de 100.000 supplémentaires.
In fine, 39.000 chômeurs sont entrés en formation entre août et décembre 2013. En juillet 2014, “57.000” inscriptions supplémentaires avaient été enregistrées selon le ministère, qui compte “dépasser” l’objectif de 100.000.
Une enveloppe de 200 millions d’euros était prévue pour ce dispositif en 2013, financé par Pôle Emploi, les régions, le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels, le Fonds social européen et le fonds Agefiph.
Un record de plus de 3,4 millions de demandeurs d’emploi sans activité a été enregistré par Pôle emploi fin juillet.