Nidhal Ouerfelli, ministre chargé du suivi des Dossiers économiques, et Hakim Ben Hammouda, ministre de l’Economie et des Finances, se sont entretenus dernièrement à Tunis avec des représentants de l’agence de notation «Fitch Ratings» de la situation économique et politique dans le pays et les évolutions survenues depuis la dernière évaluation de l’agence (octobre 2013).
A cette occasion, Ouerfelli a donné un aperçu sur les mesures urgentes prises pour garantir la stabilité économique et sociale, dans une première phase, et booster l’économie nationale dans une deuxième phase, selon un communiqué publié mercredi par la présidence du gouvernement.
Il a évoqué également les principales réformes structurelles adoptées en vue de consolider les fondements de l’économie à l’instar de la réforme des systèmes bancaire, fiscal, de compensation, des établissements publics et de la fonction publique.
La rencontre a été une occasion d’évoquer les dispositions exceptionnelles prises en vue de lutter contre le terrorisme et renforcer la sécurité à l’effet d’assurer les conditions favorables aux prochaines élections.
Le ministre en charge des Dossiers économiques a mis en valeur la confiance dont bénéficie la Tunisie dans les différents milieux économique et social, laquelle (confiance) a été reflétée par la forte présence des grandes institutions financières internationales et des hauts responsables à la conférence internationale «Investir en Tunisie, Start-up democracy», tenue le 8 septembre, mais aussi par les messages positifs et prometteurs en provenance de tous les participants.
En réponse à la question des représentants de l’agence sur la poursuite des réformes adoptées avec les prochains gouvernements, les deux ministres les ont rassuré, indiquant que cela «est presque garanti », étant donné que toutes les décisions sont le résultat des conciliations avec les différentes parties politiques et sociales et reflètent des besoins réels.
Les deux ministres ont appelé Fitch Ratings à prendre en considération dans son évaluation, les évolutions de la situation du pays et les perspectives de son développement, la difficulté objective dans les avancées enregistrées au niveau des indicateurs, au vu des aléas de la conjoncture politique et économique régionale.
Ouerfelli a affirmé que l’actuel gouvernement a commencé son travail en se basant sur une feuille de route émanant d’un dialogue national à l’heure où le pays traversait une crise politique.
Il a ajouté qu’aujourd’hui le gouvernement présente un document de référence pour une nouvelle vision sur la Tunisie qui a forcé l’admiration de tous les partenaires.
A rappeler que Fitch Ratings avait confirmé, en avril dernier, la notation souveraine à long terme en devises étrangères et en monnaie locale (IDR) de la Tunisie à “BB-” et “BB” respectivement, avec des perspectives négatives.