éville (Photo : Cristina Quicler) |
[11/09/2014 16:00:10] Paris (AFP) L’Espagne, avec “un stock disponible de 500.000 logements” et “un début de reprise économique”, organise pour la première fois à Paris un salon de l’immobilier en direction des acheteurs Français, du 19 au 21 septembre.
Les Français sont “devenus les deuxièmes acquéreurs de biens dans la péninsule ibérique au 3e trimestre 2014 devant l’Allemagne et derrière le Royaume-uni”, a annoncé jeudi Jose Miguel Garcia, président de la Chambre officielle du commerce d’Espagne en France (Cocef), lors d’une conférence de presse à l’Ambassade à Paris.
“Les prix se stabilisent cette année après un effondrement” et se consolident avec “un début de reprise économique” en Espagne, analyse M. Garcia qui voit dans ce marché de 500.000 logements de belles opportunités pour les acquéreurs, allant jusqu’à être “de deux à trois fois moins cher” qu’un bien identique en France.
En 2013 “environ 7.000 français ont acquis un bien en Espagne, un chiffre en augmentation de 43% sur un an”, ajoute le président du Cocef. Environ 4.000 sont devenus propriétaires d’une résidence secondaire, et 3.000 se sont installés dans ce pays “comme la France mais avec le soleil en plus”.
L’offre se concentre sur les régions de Barcelone, Valence et Alicante, et les quelques 8.000 kilomètres de côtes du pays.
A ces avantages identifiés par les organisateurs s’ajoutent la sécurité des taux d’emprunt. “Il y a la possibilité d’acheter depuis la France avec un crédit aux taux d?intérêt fixes garantis par les banques hexagonales”, ajoute José Miguel Garrido, président du directoire de CIC Iberbanco (filiale du Crédit Mutuel-CIC), partenaire de l’organisation du salon.
L’attractivité des prix, le “début de la reprise” ainsi que la proximité “géographique et culturelle” des deux pays font penser aux organisateurs que plus de 5.000 personnes feront le déplacement.
Interrogé sur les avantages fiscaux en direction des retraités, acquéreurs clairement identifiés par les plus de 40 exposants prévus, M. Garcia prévient que l’Espagne “n’est pas une destination fiscale”.
“Il n’y en a pas vraiment (d’avantages fiscaux (ndlr)”, enchérit M. Garrido, à l’inverse du Portugal, du Maroc et de la Tunisie, très actifs sur ce segment du secteur immobilier.
Le montant moyen des transactions des acheteur français se situe “entre 100.000 et 200.000 euros”, auquel s’ajoute près de 13% de frais notariés et d’enregistrement.
La manifestation vise également les professionnels du secteur désireux d’acquérir des biens en vue de les louer.
Le salon se tiendra du 19 au 21 septembre porte de Versailles à Paris.