PSA : une enveloppe pour la réinsertion des anciens d’Aulnay et Rennes

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Aulnay-sous-Bois, le 25 octobre 2013 (Photo : Eric Piermont)

[11/09/2014 18:04:46] Bobigny (AFP) La commission européenne a proposé jeudi d’accorder une enveloppe de 12,7 millions d’euros pour aider 2.357 anciens salariés licenciés par le constructeur automobile PSA Peugeot-Citroën dans ses usines françaises d’Aulnay-sous-Bois et de Rennes “à trouver un nouvel emploi”.

Cette somme, “signe de la solidarité de l?Union avec ces travailleurs, devrait aider ceux-ci à se doter de nouvelles compétences, à trouver un nouvel emploi ou à lancer leur propre entreprise”, a souligné le Commissaire européen à l?emploi, aux affaires sociales et à l?inclusion, László Andor, cité dans un communiqué.

Au total, 6.120 salariés de chez PSA ont été licenciés, mais les aides vont se concentrer sur “les 2.357 travailleurs qui ont le plus de mal à trouver un emploi” en leur proposant des aides à l’orientation ou encore des formations.

Cet argent doit permettre de pallier les conséquences “très néfastes” des licenciements sur l’économie locale, notamment en Seine-Saint-Denis, où la fermeture de l’usine d’Aulnay-sous-Bois, 3.000 salariés, a “réduit la main d’oeuvre salariée dans la région de 13,6%”, selon le communiqué.

Ces mesures d’aide coûteront au total 21,1 millions d’euros, une somme à laquelle l’Europe propose de contribuer à hauteur de 60%. Proposée au titre du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation (FEM), cette aide doit encore recevoir l’approbation du Parlement européen et du conseil des ministres de l’UE.

Ces instances doivent donner leur feu vert à ce financement “afin que l?Europe incarne un peu plus les valeurs sociales et citoyennes qui doivent être les siennes”, a plaidé dans un communiqué séparé le président PS du département de Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel.

Fin 2013, le fonds d’ajustement à la mondialisation, qui co-finance aux cotés des Etats des mesures d’aide aux travailleurs lors de licenciements massifs, a été prolongé jusqu’en 2020, mais avec un budget fortement réduit.

En 2012, l’UE avait décidé du versement de 12 millions d’euros pour venir en aide à 2.089 anciens salariés de PSA Peugeot-Citroën, licenciés en France en 2009 et 2010.