 |
| éfense, près de Paris, le 26 février 2014 (Photo : Eric Piermont) |
[12/09/2014 11:37:35] Paris (AFP) Le titre du géant de l’énergie EDF chutait vendredi à la Bourse de Paris, signant la plus forte baisse du CAC 40, après le rejet par le Conseil d’Etat de la demande de suspension du gel des tarifs de l’électricité.
A 11H54 (09H54 GMT), la valeur perdait 2,56% à 25,17 euros, alors que l’indice CAC 40 lâchait 0,20%. Le titre évoluait dans de faibles marges depuis l’ouverture avant de décrocher juste après l’annonce du Conseil d’Etat, perdant même brièvement plus de 4%.
Le juge des référés du Conseil d’Etat a rejeté vendredi la demande des concurrents d’EDF de suspendre un arrêté gouvernemental qui avait annulé la hausse de 5% des tarifs réglementés de vente de l’électricité aux particuliers, prévue le 1er août. Une hausse de moindre ampleur devrait cependant intervenir cet automne, avait précisé ensuite Matignon.
Le magistrat a estimé que la condition d’urgence invoquée par l’Association nationale des opérateurs détaillants en énergie (Anode, qui représente des concurrents d’EDF) n’était pas remplie, mais la plus haute juridiction administrative se prononcera “prochainement” au fond sur la demande d’annulation introduite par l’Anode contre ce gel des tarifs.
“C’est une nouvelle extrêmement mauvaise puisque le gel des prix est confirmé pour une durée inconnue”, note Mikaël Jacoby, responsable du trading Europe continentale d’Oddo Securities.
“Le marché avait anticipé jusqu’à présent l’augmentation des tarifs à compter d’octobre”, rappelle-t-il.
Pour EDF, la hausse des tarifs est pourtant ce qui doit lui “permettre d’augmenter ses revenus et surtout de financer ses dépenses de maintenance pour les centrales nucléaires”, souligne M. Jacoby.
