L’Ordre des experts-comptables de Tunisie (OECT) organise son 31e congrès, les 17 et 18 septembre 2014 à Sfax, sur le thème «développement économique: modèle et gouvernance de la décentralisation»./p>
Dans son argumentaire, l’OECT écrit: «Face à la nécessité d’inventer un lien nouveau entre la démocratie représentative et la démocratie participative, face à l’impératif de multiplier les espaces pour l’exercice d’une citoyenneté plus active où les décisions sont ouvertes à la contestation, les régions seront amenées à contribuer avec force au débat sur la modernisation de l’action publique et à œuvrer au renouveau du service public en traduisant la demande sociale par une offre adaptée.
… Dans une perspective d’un développement économique et social durable et équitable, la nouvelle constitution tunisienne a donné un nouveau souffle au processus de décentralisation.
En effet, l’article 14 de la Constitution stipule: “L’État s’engage à soutenir la décentralisation et à l’adopter sur tout le territoire national dans le cadre de l’unité de l’État“, et l’article 131 précise que “le pouvoir local est fondé sur la décentralisation“. C’est ainsi que tout le chapitre VII (art. 131 à 142) a été consacré au pouvoir local et à la décentralisation.
La décentralisation est, donc, au cœur du débat public. D’abord parce qu’elle est une source de rétablissement du lien entre des citoyens qui confirment leur confiance dans les élus locaux et un système de représentation démocratique dans lequel ils se reconnaissent mal…».
Les participants aux assises de ce 31ème Congrès de l’OECT, venus de plus de 14 pays en plus de la Tunisie, débattront durant deux jours de nombreuses problématiques liées à la décentralisation et essayeront de répondre aux questions fondamentales suivantes:
– Comment faire basculer le système actuel vers une «vraie» décentralisation?
– Quelles réformes institutionnelles, administratives, réglementaires et fiscales devons-nous proposer pour réussir la mise en place d’une telle «décentralisation»?
– Quelles politiques budgétaires à mettre en place pour l’affectation des ressources et la répartition des richesses dans le cadre d’une décentralisation?
– Comment faire de la décentralisation un vecteur de développement social et de développement durable?
– Quels sont les outils à concevoir ou à adopter pour une meilleure gouvernance locale?
– Quels modèles de partenariat et coopération décentralisée à adopter?
– Quelle est la contribution du partenariat public-privé dans le cadre de la décentralisation?
Pour ce qui est du déroulement du congrès, il est prévu au programme 3 séances plénières, six laboratoires, un Village des exposants, ainsi que des rencontres B2B, B2C et B2G.
D’après communiqué