Le document publié, mercredi 18 septembre par la Banque mondiale (BM) sur la Tunisie, fait valoir que, bien que le coût de la main-d’œuvre soit le même dans tout le pays, les investisseurs choisissent d’implanter leurs projets dans les régions côtières, mieux dotées en infrastructures et plus proches des ports et des régions intérieures.
Ainsi, “il est probable que les conventions collectives du secteur industriel aboutissent à creuser davantage les écarts régionaux”. Les conventions collectives imposent des niveaux de salaires dans tout le territoire même si les employés des régions intérieures par exemple sont disposés à recevoir des salaires inférieures à ceux pratiqués dans les régions côtières.
Les auteurs du document intitulé “la révolution inachevée, créer des opportunités, des emplois de qualité et de la richesse pour tous les Tunisiens”, plaident en faveur d’une plus grande flexibilité des conventions collectives à même de contribuer de manière indirecte à réduire les inégalités régionales.