Il est impératif de consolider l’union bancaire en tant que réforme structurelle importante, pour l’avenir du secteur bancaire, mais aussi pour le retour de la confiance, de la croissance et de la création d’emplois, selon les experts participant à la 14ème conférence des PDG de l’Union des banques maghrébines (UBM) organisée, vendredi 19 septembre, à Gammarth.
L’objectif de cette conférence est de mettre l’accent sur l’impact des principales mutations économiques internationale sur les réformes bancaires: cas de l’Union européenne. Il s’agit aussi d’accroître la coopération entre les banques maghrébines, en vue de renforcer la stabilité du secteur bancaire au niveau des pays du Maghreb arabe.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Hakim Ben Hammouda, a souligné que l’appui du secteur bancaire contribue au renforcement et à la stabilité de l’économie des différents pays de l’UMA, tout en félicitant les efforts réalisés par Attijari Bank dans la coopération entre les banques maghrébines.
S’agissant des réformes bancaires en Tunisie, Ben Hammouda a affirmé que des décisions relatives à l’application des normes de prudence ont été prises après la crise de 2008 afin de renforcer la stabilité des banques tunisiennes. Il a, aussi, rappelé les audits effectués auprès de trois banques publiques (BNA, STB et BH).
Habib Ben Yahia, secrétaire général de l’UMA, a évoqué l’importance et la sensibilité de l’espace maghrébin notamment en matière de sécurité pour les pays voisins, surtout celle de l’Union européenne d’où l’intérêt accordé à cette question par les entreprises financières internationales et régionales telles que la Banque mondiale (BM), la Banque européenne pour l’investissement (BEI), la Banque africaine pour le développement (BAD), …
De son côté, le délégué aux Affaires européennes et internationales de la Fédération bancaire française, Jean-François PONS, a fait savoir que “grace à l’Union bancaire au niveau de l’Union européenne, la mise en oeuvre des décisions du G20 et le renforcement de la protection des investisseurs, le système bancaire européen et sa réglementation sont aujourd’hui considérablement renforcés”, et que “l’étape suivante doit consister à stimuler le financement du redémarrage de la croissance en Europe”.
WMC/TAP