Les besoins locaux en céréales sont estimés à environ 8 millions de tonnes/an, ce qui classe l’Algérie parmi les plus gros importateurs de céréales dans le monde.
L’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) a passé, à l’issue d’un appel d’offres, une commande de près de 400.000 tonnes de blé tendre cette semaine, commande justifiée par la baisse de 30% de la production céréalière du pays durant la campagne 2013-2014. C’est ce qu’affirme l’agence Reuters citée par elwatan.com, précisant que l’OAIC, «seul importateur public de céréale, a payé 254,50 dollars la tonne, soit un total de près de 100 millions de dollars.
Parmi les pays fournisseurs, on cite principalement la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la Pologne, la Suède et la Finlande. On remarquera que la France n’y figure pas sur cette liste, pourtant principal pourvoyeur du marché algérien (5 millions de tonnes de blé) et surtout premier producteur et exportateur européen de blé. Mais on souligne que «la récolte française de blé pour la meunerie a été gâchée cet été par une conjugaison exceptionnelle d’intempéries qui ont dégradé la qualité des grains, lui laissant peu d’espoir de trouver des acquéreurs sur le marché international».
Voilà donc les raisons qui auraient poussé les autorités algériennes à se tourner vers d’autres pays.