La 1ère Convention franco-tunisienne dans le domaine des hydrocarbures s’est ouverte lundi 22 septembre à Sfax. Une douzaine d’entreprises françaises du secteur du pétrole et du gaz y rencontreront les opérateurs publics et privés tunisiens exerçant les domaines de l’énergie pour d’éventuelles joint-ventures.
Près de 300 rencontres de partenariat B2B sont prévues dans le cadre de cette rencontre entre les entreprises françaises et celles tunisiennes qui opèrent dans des secteurs divers liés à l’énergie.
La manifestation est organisée par MBCI (Mediterranean Business Consulting International), Cabinet de consulting privé basé à Sfax, le Bureau des Opérations Internationales (BOI), société française d’accompagnement des entreprises à l’international, et le Groupement des Entreprises parapétrolières (GEP-AFTP) qui regroupent près de 250 entreprises.
«L’objectif majeur de cette manifestation est de mettre en relation ces entreprises françaises du secteur du pétrole et du gaz avec des opérateurs publics et privés tunisiens, afin d’étudier les moyens de coopérer ensemble pour la réalisation de projets énergétiques en Tunisie et ailleurs, ainsi que de redynamiser la région de Sfax qui est une région à fort potentiel humain, économique et énergétique», a indiqué Naamen Bouhamed, PDG de MBCI Tunisie au correspondant de l’Agence Tap à Sfax.
Pour sa part, Frédéric Camol, Adjoint du Chef du Service économique de l’Ambassade de France,à Tunis a mis en exergue, les opportunités que présente le secteur de l’énergie en Tunisie, lequel contribue à hauteur de 7,4% du PIB.
Il a relevé aussi, le débat suscité par la question du renouvellement des autorisations d’exploitation des champs pétroliers et gaziers.
Jalel Smaoui, Directeur de la production à l’Entreprise Tunisienne des Activités pétrolières (ETAP) a mis en évidence le déficit énergétique important auquel fait face la Tunisie, ajoutant que l’objectif actuel de l’ETAP est d’encourager les entreprises nationales et internationales à venir investir dans le secteur, soulignant qu’il y a un grand besoin qui se fait sentir en Tunisie en termes d’extraction d’hydrocarbures et de gaz.