Les travaux du 2ème congrès arabe de la prospective stratégique ont démarré lundi à Gammarth sur le thème “une vision globale d’un développement complémentaire”, à l’initiative de l’Organisation arabe de l’administration et du développement humain, en présence d’hommes d’affaires et d’élites scientifique et académique internationaux et arabes.
Ce congrès, étalé sur trois jours, vise à propager la culture de la prospective stratégique dans toutes les unités administratives arabes et à montrer son rôle dans la bonne planification.
Il a aussi pour objectif de concrétiser un développement global dans le monde arabe à travers l’unification des visions entre trois secteurs (les finances et les affaires, l’enseignement supérieur et le développement humain) et d’impulser le partenariat entre ces secteurs par la tenue d’ateliers et la signature d’accords.
Le ministre tunisien de l’Education, Fathi Jarray, a souligné dans ce cadre que le congrès veille à présenter les nouveautés dans le monde de la planification stratégique en relation avec le développement humain, la recherche scientifique et le secteur des finances et des affaires. Le bon rendement dans ce domaine est tributaire de “la planification de l’application et l’application de la planification”, a t-il ajouté, soulignant que la pratique non planifiée est une pratique aléatoire.
Pour lui, la prospective stratégique représente un moyen de détection, d’observation et de prévision s’appuyant sur des indicateurs qualitatifs et quantitatifs.
De son côté, le président exécutif de l’Académie méditerranéenne des affaires, Maher Khadher, a indiqué que les activités du congrès concernent le développement d’une manière globale, précisant que ce thème est traité sur trois axes, à savoir le développement humain et la recherche scientifique, le rôle des universitaires dans la mise en place des plans de développement et le rôle des hommes d’affaires dans l’application des idées dans des projets de développement.
A cette occasion, le président du comité scientifique du congrès, Mohammed Arbi, a proposé de créer un fonds d’assurance pour l’emploi afin de lutter contre le chômage en Tunisie.
La deuxième journée du congrès concernera la prospection du financement des entreprises et la direction des entreprises.