Forte hausse de salaire pour les femmes de chambre du Park Hyatt à Paris

78b2429074be15323eee9b860c777465ed82392d.jpg
ôtel Park Hyatt Vendôme à Paris, agitent des drapeaux de la CGT, le 19 septembre 2014 (Photo : Thomas Samson)

[23/09/2014 10:11:13] Paris (AFP) Après trois jours de grève, les femmes de chambre, gouvernantes, équipiers et valets, salariés de la sous-traitance de l’hôtel Park Hyatt Paris-Vendôme ont obtenu de fortes hausses de salaires, alignés sur ceux des palaces, a annoncé mardi la CGT.

“C’est un accord historique, nous avons obtenu de 380 à 420 euros par mois en comptant les primes. On demandait l’alignement sur les salaires des palaces: pour les femmes de chambre, valets et équipiers 1.870 euros brut et pour les gouvernantes 2.200 euros brut”, a affirmé à l’AFP Claude Levy de la CGT des hôtels de prestige et économiques (HPE).

Contactée par l’AFP, la direction du palace de la rue de la Paix (2e) a confirmé que son sous-traitant Luxe et Tradition avait signé un accord avec les personnels. Luxe et Tradition n’a pas souhaité s’exprimer.

“Du balayeur à la gouvernante générale, tout le monde a été augmenté du salaire de base de 300 euros et, avec les primes, on est entre 380 et 420 euros d’augmentation par mois”, s’est félicité le syndicaliste , en précisant que l’accord concerne 80 salariés.

Les équipiers sont les salariés qui s’occupent de la manutention, explique-t-il et, “comme c’est un travail très pénible, nous avons obtenu de les aligner quasiment sur les salaires des femmes de chambre”.

Ces salariés ont entamé vendredi une grève illimitée avec ceux du Hyatt Paris Madeleine, boulevard Malesherbes (8e arrondissement) pour obtenir leur intégration, de meilleures conditions de travail et des augmentations de salaire.

Les négociations avec la direction du Hyatt Paris Madeleine n’ont pas encore abouti, selon M. Levy.

A l’occasion du début de la “fashion week” à Paris, un défilé de mode “combatif et festif” est organisé à 12h30 mardi qui ira de l’établissement de la rue de la Paix à celui du boulevard Malesherbes pour soutenir la trentaine de salariés de la sous-traitance de l’hôtel, toujours en grève.