Le Syndicat général de l’information relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a demandé à la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) de fournir des éclaircissements sur les raisons du refus d’accorder des autorisations à certaines chaînes de télévision et de radio en dépit de leur conformité aux cahiers des charges.
Dans une déclaration rendue publique, lundi 22 septembre, le bureau exécutif du syndicat estime que le cahier des charges élaboré par la HAICA «comporte plusieurs lacunes». Et il va plus loin pour demander à la HAICA d’«accorder leurs autorisations à tous les médias ayant déposé des demandes sans exception et sans favoritisme», se disant opposé à toute fermeture d’institutions médiatiques avec ce qui en résulte en termes de licenciement, renvoi et atteinte aux droits sociaux du personnel y opérant.
Certes, ce syndicat est dans son rôle, mais sa ligne de défense manque de pertinence, car s’il on a instauré un cahier, celui-ci doit être respecté. Au moins, c’est un problème de moins à résoudre par suite.
Le syndicat dénonce également ce qu’il a qualifié de «violation par la HAICA du décret-loi n°116 (article 7) qui dispose de la nécessité de remplacer tout membre démissionnaire dans un délais de 15 jours, ce qui n’a pas été fait jusqu’ici malgré la démission de deux membres de la HAICA. Et de critiquer, en outre, l’appel de la HAICA à “trouver des solutions au personnel des radios sans autorisations”, estimant que l’instance est à l’origine de leurs problèmes.