La formule définitive du plan d’action national du «Partenariat pour un gouvernement ouvert» (OpenGov) a été annoncée, mardi 23 septembre, à Hammamet. Ce plan intervient dans le cadre de l’initiative du gouvernement d’adhérer au “Partenariat ouvert” qui vise à établir une bonne gouvernance, basée sur la transparence et impliquant les citoyens dans la mise en place des politiques publiques et dans la lutte contre la corruption à travers les technologies de communication et d’information.
Selon le secrétaire d’Etat chargé de la Gouvernance et de la Fonction publique, Anouar Ben Khélifa, qui s’est exprimé à cette occasion, cette initiative prévoit plusieurs réformes en matière de gouvernance et de lutte contre la corruption que la Tunisie s’engage à appliquer durant les deux prochaines années (2015-2016), avec l’aide de la société civile.
Ce plan est basé sur quatre axes principaux, notamment le renforcement de l’intégrité dans le secteur public, la lutte contre la corruption, la consécration de la démocratie et l’instauration d’une gouvernance transparente.
C’est un engagement international que la Tunisie est tenue de respecter sur le long terme, a-t-il relevé, précisant que l’actuel gouvernement a élaboré ce plan d’action en collaboration avec la société civile, et le prochain gouvernement est tenu de l’appliquer.
Pour sa part, Carlos Conde, chef du programme MENA-OCDE pour la Gouvernance, a souligné l’importance de ce plan qui vise à développer le concept de l’OpenGov en Tunisie, mettant en exergue le rôle clé de la société civile qui a participé à son élaboration.
Rappelons que l’adhésion de la Tunisie à l’initiative de l’OpenGov a été annoncée le 20 septembre 2011, lors de la séance d’ouverture de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.