La Tunisie (ministère de l’Agriculture), l’Union européenne (UE) et des bureaux d’études ont signé, mercredi 24 septembre à Tunis, trois accords d’études dans le domaine hydrique d’une valeur de 4,5 millions d’euros (environ 10 millions de dinars).
En vertu de ces accords, les bureaux d’études réaliseront deux études relatives au renforcement du système hydrique en Tunisie.
Les accords ont été signés en présence du ministre tunisien de l’Agriculture, Lassaad Lachaal, et de l’ambassadeur chef de la délégation de l’UE à Tunis, Laura Baeza.
Le premier concerne un accord de service d’une valeur de 789.000 euros (1,797 million de dinars) a été conclu entre le bureau d’études Bril Studi et la direction générale de l’ingénierie rurale et de l’exploitation des eaux.
Le deuxième contrat signé entre le bureau d’études «FICOM SLTEA» et la société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE), permettra moyennant une enveloppe de 459 mille euros (1,045 MDT), d’élaborer des études dans le domaine de l’eau potable.
Pour le troisième contrat d’une valeur de 364 mille euros (près de 830,000 dinars), il a été signé entre le bureau d’études «SCET TUNISIE» et la direction générale de l’aménagement et de la préservation des terres agricoles.
Lassâad Lachâal, ministre de l’agriculture a précisé que la signature de ces contrats s’inscrit dans le cadre d’un programme pour le développement du système hydrique en Tunisie, moyennant un don de 57 millions d’euros (129 MDT), octroyé par l’UE. La Tunisie, a-t-il rappelé, est en train de négocier avec l’UE pour débourser la deuxième tranche de ce don estimé à 15 millions d’euros (34 MDT), après avoir obtenu la première tranche d’une valeur de 10 millions d’euros en 2012.
De son côté Baeza a souligné la portée de ce programme visant à accroître les potentialités de la Tunisie en matière de ressources hydriques et à rationaliser la consommation de l’eau, insistant sur la nécessité de faire participer les agriculteurs au développement de ce démarche.
La Tunisie est classée parmi les pays souffrant de la rareté des ressources hydriques, sachant que la part annuelle de chaque tunisien en eau est estimée à 400 m3, alors que les normes internationales classifient dans cette catégorie tout pays où la part individuelle en eau est inférieure à 500 m3.