La Fédération tunisienne des directeurs de journaux et le Syndicat général de l’information (UGTT) ont convenu de la nécessité d’engager des négociations sociales, “compte tenu de la situation difficile et des nombreux problèmes que connaissent les entreprises de presse”.
Dans un communiqué conjoint publié lundi 29 septembre, les deux organisations réclament “des solutions urgentes au dossier de la publicité publique afin d’en assurer une répartition équitable et transparente entre toutes les entreprises de presse, car il y va de leur pérennité et de la préservation des postes d’emploi en leur sein”.
Autrement dit, les patrons des journaux veulent -indirectement- que le gouvernement crée une nouvelle ATCE qui serait, espèrent-ils, “plus juste et plus transparente” que la défunte.
La Fédération et le Syndicat vont plus loin, et veulent “forcer” les organismes publics à acheter leurs journaux. Pour y parvenir, les patrons des journaux et le Syndicat général de l’information demandent à rencontrer le chef du gouvernement pour examiner les points évoqués.
Le communiqué précise que ces démarches avaient été décidées lors d’une réunion tenue par des délégations des deux parties, le 24 septembre.