ée, le 1er septembre 2014 (Photo : Alain Jocard) |
[30/09/2014 17:54:36] Paris (AFP) Le gouvernement tranchera dans 15 jours sur la reconduction éventuelle d’Henri Proglio au poste de PDG d’EDF, avant une réunion du conseil d’administration de l’électricien public qui est programmée le 16 octobre, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
“C’est une question de 15 jours”, a indiqué une source gouvernementale, selon laquelle la décision de l’exécutif se fondera sur des considérations industrielles, et non politiques.
“Ca ne peut pas être une décision politique”, a insisté cette source.
Le mandat du patron actuel du géant de l’électricité, Henri Proglio, arrive à échéance le 22 novembre, cinq ans après son arrivée aux manettes du groupe coté détenu à 84,5% par les pouvoirs publics.
La décision de l’Etat interviendrait juste avant une réunion du conseil d’administration d’EDF programmée le 16 octobre, précédée le jour même par un comité des nominations et des rémunérations, selon une autre source au fait du dossier.
Ces instances doivent arrêter la liste des futurs administrateurs du groupe, dont devra impérativement être issu le prochain PDG. Celle-ci devra ensuite être avalisée lors d’une assemblée générale des actionnaires, le 21 novembre dans l’après-midi.
Ce nouveau calendrier intervient après la décision de l’Etat, en fin de la semaine dernière, de reporter son choix sur le futur PDG d’EDF, qui était attendu initialement le week-end dernier.
Henri Proglio part favori pour se succéder à lui-même, même si l’arrivée au pouvoir de François Hollande avait failli coûter sa place à ce chiraquien de coeur, nommé en 2009 par Nicolas Sarkozy à la tête d’EDF.
“C’est un grand industriel, un grand chef d’entreprise”, selon la source gouvernementale.
En cas de prorogation, l’ex-homme fort de Veolia resterait en place un peu moins de trois ans, jusqu’à qu’il atteigne la limite d’âge de 68 ans le 29 juin 2017.
La ministre de l’Ecologie et de l’Energie, Ségolène Royal, avait assuré dimanche que la question de la présidence d’EDF serait traitée après le vote de la loi sur la transition énergétique, examinée dès mercredi à l’Assemblée nationale, pour qu’il n’y ait “pas d’interférence” entre les deux dossiers.