Le chef du gouvernement provisoire, Mehdi Jomaa, a demandé, mercredi 1er octobre 2014, “une enquête immédiate” pour déterminer les responsabilités concernant de présumés abus constatés dans la gestion des archives radiophoniques et au niveau des modalités de conservation et de destruction. C’est ce qu’indique un communiqué de la présidence du gouvernement.
En visite dans le bâtiment de la Radio tunisienne en compagnie du ministre de la Culture et en présence des directeurs des radios publiques centrales et régionales, Mehdi Jomaa a ordonné de promouvoir le partenariat entre la Radio tunisienne et le Centre Ennajma Azzahra afin de protéger la mémoire nationale.
Il a également décidé la convocation d’une séance de travail urgente entre la Radio tunisienne et l’Office national de télédiffusion pour améliorer la portée des radios publiques et étendre leur audience jusqu’aux confins les plus éloignés.
M. Jomaa appelle aussi à optimiser l’exploitation du Studio 8 habituellement réservé à l’enregistrement des oeuvres musicales, afin de dégager de nouvelles ressources à même de servir à renouveler le matériel.
Selon lui, le Studio 9 doit lui aussi être réaménagé et utilisé comme espace d’enregistrement des émissions télé pour le compte de tiers, afin de dégager, là aussi, des ressources supplémentaires au profit de la radio publique.
Mehdi Jomaa a souligné la nécessité de s’en tenir à l’indépendance et à la neutralité du service public, faisant part de la pleine disposition du gouvernement à dispenser le soutien matériel et logistique qu’il faut au service public.
Au cours de sa visite, le chef du gouvernement a pris connaissance du nouvel “habillage” des neuf radios centrales et régionales, ainsi que de la programmation destinée à la couverture des élections. Il a, également, parcouru les locaux des archives radiophoniques, les studios centraux, en particulier le Studio 8, et la nouvelle salle de rédaction.