Le manque de coordination entre les différents niveaux de planification en Tunisie et la multiplication et l’éparpillement des textes législatifs et des normes relatives à l’environnement constituent les principales défaillances des plans d’aménagement du territoire en Tunisie, selon des participants aux assises du développement durable tenues mercredi 1er octobre à Gammarth.
Les participants à cette manifestation, dont des ingénieurs, des architectes et des cadres du ministère de l’Equipement ont notamment souligné que les recommandations des études réalisées sur l’impact des projets sur l’environnement ne sont jamais reprises dans les cahiers des charges relatifs à ces projets.
Ils ont également critiqué l’absence de coordination entre les départements concernés par l’aménagement du territoire, l’environnement et le transport.
Pour le ministre de l’Equipement, de l’Aménagement du territoire et du Développement durable, Hédi Larbi, tout ce qui a été dit durant plusieurs années sur le développement durable dans le pays s’apparente davantage aux slogans, car il s’agissait de plans irréalistes. Il considère que la Tunisie doit adopter des projets adaptés à ses moyens financiers dans le domaine du transport rejetant ainsi les propositions relatives à la construction de lignes de métro souterraines.
Les assises nationales du développement durable se tiennent les 1er et 2 octobre 2014, à l’initiative du secrétariat d’Etat chargé de l’Environnement.
Il s’agit d’une concertation entre les différents acteurs et intervenants nationaux dans les domaines du développement socio-économique et de la protection de l’environnement.
“Son objectif est d’adopter une vision partagée des politiques du développement durable”, selon le ministère de l’Equipement..