La mise en place d’un plan de gestion des ressources naturelles, des écosystèmes et d’adaptation aux changements climatiques, a été débattu, mercredi 1er octobre, à l’occasion des Assises du développement durable (1er et 2 octobre 2014).
Ses principaux axes consistent à freiner le phénomène de la désertification, conserver la diversité biologique et tenir compte de changements climatiques dans les modalités de planification du développement.
Le plan proposé est le fruit d’un ensemble d’idées formulées par les parties prenantes dans les deux secteurs public et privé, ainsi que des experts et des représentants de la société civile.
En fait, le gouvernement œuvre à mettre en place des scénarios pour introduire des réformes au niveau des politiques publiques, dont celle de la préservation des ressources naturelles, et ce sur la base d’une approche participative.
Participant à cet atelier, le ministre de l’Agriculture, Lassaad Laachaal, a rappelé que la dimension environnementale est une composante indispensable dans le modèle économique. La finalité étant de garantir un développement durable qui favorise la croissance d’une pays tout en respectant l’environnement.
De son côté, Iyadh Zahar, universitaire, a fait savoir que la mesure prioritaire à mobiliser, dans le cadre de la lutte contre la désertification, consiste en la conception d’une nouvelle génération de plans intégrés de lutte contre la désertification, tout en impliquant les habitants locaux des régions concernées par ce phénomène.
En ce qui concerne la préservation de la diversité biologique, il a estimé qu’il est indispensable d’actualiser la stratégie nationale de conservation de la biodiversité, d’établir un inventaire et une évaluation du patrimoine naturel du pays ainsi que de mettre en place une stratégie nationale en matière de changements climatiques.
Les participants à cette rencontre ont mis l’accent sur les défaillances environnementales telles que le manque de prévention face aux maladies des arbres, les défaillances dans le contrôle des plantes importées de l’étranger, l’absence de coordination entre les ministères de tutelle (agriculture, environnement…), l’insuffisance de l’implication des populations locales dans les programmes environnementaux…