La Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE UE) est actuellement en visite en Tunisie, à l’invitation du gouvernement, pour observer les préparatifs en vue des prochaines élections législatives et présidentielle de 2014.
A l’ouverture d’une conférence de presse, tenue jeudi 2 octobre à Tunis, Annemie Neyts-Uyttebroeck, la chef de la mission d’observation électorale et membre du Parlement européen, a déclaré être «frappée par la bonne volonté et la disponibilité» de tous les acteurs du processus électoral. «Nous ne nous substituerons pas à ceux qui devraient mener à bien ce processus», a-t-elle déclaré, mais pour observer le degré de transparence, selon ses termes, et pour se faire «une première idée et une première évaluation» de la situation à la veille des élections.
La mission restera «neutre» et «impartiale», a-t-elle promis, indiquant par ailleurs que la Tunisie s’apprête à entrer dans une seconde phase, celle de la «consolidation de la démocratie» qu’elle a qualifiée de «signe d’espoir» pour l’avenir du pays ainsi que pour toute la région.
Ont pris part à cette conférence de presse, José Antonio de Gabriel, chef observateur adjoint, Dirk Axtmann, analyste politique, et Naledi Lester, Analyste électorale, qui accompagnent Annemie Neyts-Uyttebroeck dans cette visite.
Quelque 28 observateurs de longue durée seront déployés dans 27 circonscriptions et 28 autres de courte durée s’y joindront le 21 octobre prochain.
La mission sera renforcée par des diplomates des états membres de l’UE en poste en Tunisie, rapporte un document de l’UE.
La MOE UE sera au total composée d’environ une centaine d’observateurs en provenance de 28 Etats membres de l’UE, ainsi que de la Norvège, de la Suisse et du Canada.
La MOE UE est arrivée en Tunisie le 29 septembre dernier. Une première équipe centrale, appelée équipe cadre, composée de 8 experts est déjà arrivée le 17 septembre dernier. L’Union européenne avait déjà déployé une mission d’observation en Tunisie lors des élections de 2011.