“Le montant global du financement public consacré à la campagne pour les élections législatives 2014 est estimé à 12 millions de dinars (MDT) contre un budget de 8,396 MDT mobilisé lors des élections de l’Assemblée nationale constituante en 2011”, a déclaré, à l’agence TAP, Idriss Ray, conseiller des services publics à la Direction générale de la comptabilité publique et de recouvrement (ministère de Finances et de l’Economie).
“Ces fonds publics vont bénéficier aux listes candidates sur les 27 circonscriptions électorales du pays et les 6 circonscriptions basées à l’étranger”, a ajouté le responsable.
Jusqu’au 3 octobre 2014, un montant de 5,086 MDT a été déjà décaissé au titre de la première tranche de la prime, au profit de 1188 listes électorales.
Le plus important financement public a été accordé à la circonscription de Sousse, soit une première tranche d’une valeur de 5.850 dinars. En effet, le financement public est lié au nombre des électeurs, du coût de vie et de la densité populaire.
La circonscription de Tataouine a reçu, par contre, le financement public le moins important estimé à 2252,5 dinars en fonction de ces mêmes critères.
Des difficultés de décaissement des primes au profit de certaines listes
Idriss Ray a évoqué plusieurs difficultés entravant le décaissement de la première tranche de prime à certaines listes électorales. Il s’agit surtout de la difficulté d’accès aux identités bancaires.
Parmi ces listes, il a cité celles des circonscriptions de Tunis 2 (5 listes), Sfax 1 (5 listes), Medenine (une liste), Sousse (4 listes) et Ben Arous (6 listes).
Problèmes de décaissement des primes pour des circonscriptions à l’étranger
En ce qui concerne les listes électorales pour les législatives à l’étranger, Idriss Ray a indiqué que le nombre final a atteint 97, dont 63 ont déjà fait parvenir leurs identifiants bancaires (jusqu’au 3 octobre 2004) à la direction générale de la comptabilité publique et de paiement.
Parmi les obstacles qui empêchent le versement de la première tranche de prime par les comptables des centres diplomatiques et des consulats à l’étranger, il a cité l’ouverture de certains comptes bancaires en dehors de la circonscription électorale.