L’élaboration
d’un contrat programme public-privé dans le secteur des assurances pour la
période 2015/2019 avec en prévision des mesures pour développer l’assurance
agricole. C’est ce que préconise une étude stratégique sur le secteur des
assurances, réalisée en 2014.
Cette étude, présentée vendredi 10 octobre, lors d’un séminaire à Tunis, sur
l’assurance agricole, propose le renforcement du rôle de la Caisse tunisienne
d’assurances mutuelles agricoles (CTAMA) et l’élaboration d’une étude
approfondie sur les risques assurables en Tunisie.
Selon les chiffres présentés au cours de ce séminaire, la contribution au marché
des assurances est en baisse depuis 2009 pour atteindre seulement 1% en 2013
avec un chiffre d’affaires de 25,6 millions de dinars. A cet égard seulement 7%
des agriculteurs tunisiens sont couverts par l’assurance.
L’étude préconise, à cet effet, l’identification des sources de financement des
subventions inhérentes à l’assurance agricole la présentation d’une offre et de
produits adaptés aux besoins du marché.
Elle propose également la création d’une base de données agricoles et la mise en
place de projets pilotes pour le développement de nouvelles couvertures.
Pour le président du Comité général des Assurances, Hafedh Gharbi, le rendement
limité du secteur dépend de la couverture faible des risques agricoles et les
produits d’assurance qui ne répondent pas aux besoins du marché. Il est aussi
imputé, selon lui, au rôle modeste de la CTAMA.
Le ministre de l’Agriculture, Lassâad Lachâal, a affirmé, de son côté, que
l’assurance agricole est limitée aux exploitations structurées et liée
essentiellement au crédit bancaire.
Durant les 8 premiers mois 2014, les dommages causés par les fortes pluies
accompagnées de grêle sont estimés à 50 millions de dinars, a-t-il dit.