Dans son programme économique, le parti Al Joumhouri (centre) estime que les incitations à l’IDE ne suffisent pas, il suggère une révision des textes organisant les investissements extérieurs en adoptant le principe de la liberté totale d’investissement.
La révision devrait toucher l’autorisation préalable exigée des étrangers désirant acquérir 50% ou plus des grandes entreprises industrielles tunisiennes.
Les sociétés à participation étrangères pourront même avoir recours au recrutement des ouvriers étrangers à hauteur de 30%, selon le programme du parti.
Afin de réaliser un taux de croissance fixé entre 4 et 4,5% en 2015 et porter à la fin de 2019 à 7 ou 7,5%, soit une moyenne de 6%, le parti œuvrera à porter le rythme d’investissement de 24% actuellement à 28 et 29% du PIB à la fin de 2019.
Contrairement au parti Ennahdha, Al Joumhouri a admis que son programme nécessite le renforcement des ressources fiscales, des aides et des crédits intérieurs et extérieurs, ce qui engendrera une hausse du taux d’endettement, notamment, au cours des deux ou trois premières années. Ce taux devrait baisser à partir de la 4ème ou la 5ème année à hauteur de 2 ou 3 points par an, selon le parti.