Contrairement aux autres partis politiques, le Front Populaire (gauche) paraît plus réaliste dans ses objectifs puisqu’il prévoit un taux de croissance de 3% en 2015 mais 7% en 2019.
Ceci étant, le FP mise essentiellement sur la consolidation du rôle direct de l’Etat dans l’investissement et la création de richesses.
Dans cet ordre d’idées, le parti veut ramener le pays dans les années 60-70, période pendant laquelle les Etats étaient des producteurs et non des régulateurs. Ainsi, le FP souhaite une intervention directe de l’Etat en tant que producteur à travers sa supervision des secteurs stratégiques, notamment les activités liées aux ressources et richesses naturelles.
Le FP appelle au maintien du contrôle de l’Etat sur les secteurs stratégiques, prônant de ce fait l’arrêt complet de la politique de privatisation et la soumission des entreprises à caractère économique à des méthodes de gestion modernes à même de renforcer leur productivité et leur compétitivité.
Le parti, qui appelle à protéger les nouveaux secteurs économiques de l’économie parallèle et la concurrence étrangère, met l’accent sur la nécessité de s’intégrer dans l’économie mondiale tout en préservant les intérêts nationaux, à travers la révision des accords et en soumettant les IDE à des conditions et des mécanismes à même de garantir le respect des droits des travailleurs. C’est à la fois contradictoire et surtout absurde!
Il s’agit, par ailleurs, d’orienter ces IDE vers des secteurs créateurs d’emplois et de richesses.
Selon le Front populaire, la réforme du système fiscal permettra de mobiliser d’importantes ressources à même d’aider à réaliser le développement.
L’endettement extérieur «nécessaire et destiné au développement» doit être soumis au contrôle parlementaire.