EDF CEO Henri Proglio, le 14 octobre 2014 au Bourget |
[15/10/2014 05:28:04] Paris (AFP) Henri Proglio ne devrait pas être confirmé à la tête d’EDF, l’Etat actionnaire majoritaire devant rendre publique sa décision au plus tard jeudi, affirment mercredi Le Figaro et Libération.
Le Figaro cite des “sources concordantes” et Libération s’appuie sur “plusieurs sources” pour indiquer que François Hollande a décidé de ne pas reconduire M. Proglio, nommé en 2009 à la tête du géant de l’électricité, dont l’Etat détient 84,5%.
“Un coup de théâtre de dernière minute n’est jamais à exclure dans ce genre de dossier”, avertit Libération et Le Figaro prend soin également de préciser que “mardi soir, certains continuaient d’affirmer que le dossier n’était pas encore arbitré”.
Toutefois, l’un comme l’autre affirment que la décision de François Hollande est prise mais aucun des deux quotidiens n’avance de nom pour le successeur de M. Proglio.
La décision doit être officialisée au plus tard jeudi où est programmé un conseil d’administration d’EDF, dans la foulée d’une réunion du comité des nominations. Il doit arrêter la liste des 12 administrateurs indépendants ou représentant l’Etat, parmi lesquels le prochain dirigeant. Sa nomination sera soumise au vote d’une assemblée générale extraordinaire programmée le 21 novembre, à la veille de la fin du mandat du PDG actuel.
Nommé en 2009 par Nicolas Sarkozy et candidat à sa propre succession, Henri Proglio, 65 ans, était donné favori jusqu’à ces dernières semaines.
L’ex-présidente du Medef, Laurence Parisot, s’est déclarée candidate mais ses chances sont jugées minimes. Le nom de Guillaume Pepy, le dirigeant de la SNCF, circule comme celui de Vincent de Rivaz, patron d’EDF Energy, la filiale britannique du géant français.