érence de presse le 15 octobre 2014 à Bercy à Paris (Photo : Eric Piermont) |
[16/10/2014 09:02:31] Paris (AFP) Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron s’est défendu jeudi de vouloir réformer la France sous le “diktat” de Bruxelles, alors que presse et opposition voyaient dans ses annonces de la veille une opération de communication en direction de la Commission européenne.
“Je ne pense pas à Bruxelles en me rasant. Je pense plutôt à mon pays et aux Français, donc ces réformes, elles sont faites pour nos concitoyens”, a-t-il affirmé sur la radio France Inter, en référence au futur projet de loi pour l’activité, dont les grandes lignes ont été dévoilées mercredi.
“Il faut se sortir de la tête que les réformes, nous les ferions sous un diktat de Bruxelles ou de Berlin”, s’est-il encore défendu.
M. Macron a présenté mercredi une partie des mesures qui figureront dans le projet de loi, dont la libéralisation du transport en autocar, la simplification des règles d’installation pour les pharmaciens et les professions du droit, ou encore l’extension des ouvertures le dimanche dans le commerce non alimentaire.
Pour l’instant, seul le développement du transport en autocar a fait l’objet d’une estimation chiffrée: jusqu’à 10.000 emplois pourraient être créés et le gain de pouvoir d’achat pour les usagers serait d’environ 700 millions d’euros, selon la présentation faite mercredi.
Pour les autres mesures, “nous allons mettre en place un dispositif avec des économistes indépendants pour précisément chiffrer l’impact”, a assuré le ministre sur France Inter.