La Suisse finance un important programme dans le secteur de l’eau dans le gouvernorat de Kasserine. Une convention sera signée, ce vendredi 17 octobre, au ministère de l’Agriculture, avec la Tunisie, portant sur la réalisation du Programme Eau Kasserine (PEK).
Le programme, financé par la Direction du développement et de la coopération (DDC) du gouvernement suisse, bénéficie d’un budget de 10,8 millions de francs suisses (soit environ 20,3 millions de dinars tunisiens), pour une durée de quatre ans (2014-2018).
D’après le ministère de l’Agriculture, le PEK a pour objectif d’améliorer de façon durable la desserte des ménages ruraux en eau de qualité par la construction et la réhabilitation d’une quinzaine de systèmes d’eau potable et par le renforcement du rôle des communautés locales, en particulier les Groupements de développement agricole (GDA) dans la gestion de la ressource.
Le programme prévoit tout un volet d’activités pour le renforcement des capacités des partenaires locaux. L’accent sera mis sur “le dialogue avec les communautés et sur la participation des femmes à la gestion de l’eau au niveau local. Le programme a été développé à travers une approche participative qui a engagé les principaux acteurs dans le secteur de l’eau, en coopération avec le Ministère de l’Agriculture”.
Le département de l’agriculture a précisé que “ce programme renforce l’engagement de la Suisse dans le gouvernorat de Kasserine. La Suisse y est en effet intervenue après la révolution en finançant des travaux urgents de réhabilitation des infrastructures d?approvisionnement en eau, 2.700 familles en ont bénéficié et diverses donations, dont un camion-grue, ont été faites au CRDA. Deux stations d’épuration seront aussi financées sur fonds suisses, l’une à Thala et l’autre à Feriana”.
En outre, la Suisse soutient l’entreprenariat à Kasserine, grâce à un partenariat avec la Banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME) et l’institution de micro-finance ENDA.
A souligner encore le soutien au développement de la filière de la figue de Barbarie à travers un programme de renforcement de la chaîne de valeur des produits agricoles et du terroir, PAMPAT, mis en oeuvre par l’ONUDI.