ée nationale pour une audition, le 22 octobre 2014 à Paris |
[22/10/2014 11:16:04] Paris (AFP) Stéphane Pallez, PDG désignée de la Française des jeux, a rappelé mardi lors d’un grand oral devant les députés son expérience en matière de privatisation, mais refusé de s’étendre sur les intentions de l’Etat pour sa future entreprise.
Lors d’une audition devant la commission des Finances de l’Assemblée nationale, Mme Pallez, nommée par le gouvernement le 6 octobre et dont la nomination doit être examinée également au Sénat, a rappelé avoir “été en charge de l’ouverture partielle du capital d’entreprises détenues majoritairement par l’Etat” au cours de sa longue carrière de haute fonctionnaire, en particulier Air France.
Revenant sur une éventuelle ouverture du capital de la Française des jeux, “largement évoquée par la presse au moment de ma nomination, même si je n’y suis pour rien”, elle a déclaré: “Ceci ne peut être qu’une décision de l’actionnaire. Sur ce point, j’attendrai donc que l’Etat fixe mes objectifs, ce qu’il n’a pas à ma connaissance fait à l’heure où je parle”.
“Si le choix était d’étudier cette perspective, il me semble important de rappeler que cela ne pourrait s’inscrire que dans le cadre de la stratégie de l’entreprise (…) comme un éventuel levier de mise en oeuvre de cette stratégie”, a conclu Mme Pallez.
Une privatisation au moins partielle de cette société très rentable, détenue à 72% par l’Etat, est régulièrement évoquée. Selon un article paru dans Le Monde en septembre, l'”Agence des participations de l’Etat (APE) a lancé, cet été, une consultation auprès de banques d’affaires”.
La FDJ, qui détient le monopole en France sur le Loto et autres jeux à gratter, a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 12,35 milliards d’euros.
Son activité a permis à l’Etat de toucher plus de trois milliards d’euros (impôts, taxes …), dont quelque 300 millions d’euros pour le Loto.