é de la France vis-à-vis des entreprises américaines ayant investi dans le pays a atteint un nouveau point bas cette année, selon une enquête réalisée par la chambre de commerce américaine en France et le cabinet de conseil Bain (Photo : Miguel Medina) |
[23/10/2014 10:10:50] Paris (AFP) L’attractivité de la France vis-à-vis des entreprises américaines ayant investi dans le pays a atteint un nouveau point bas cette année, selon une enquête réalisée par la chambre de commerce américaine en France et le cabinet de conseil Bain, et publié jeudi.
La proportion d’investisseurs américains croyant à une amélioration du contexte économique en France remonte toutefois par rapport à l’an dernier, soulignent les deux organisations dans un communiqué.
“En comparaison avec d’autres destinations européennes, seulement 12% des répondants estiment que la perception de la France par leur maison mère est positive”, note l’étude, réalisée auprès de 83 dirigeants de filiales françaises de sociétés américaines.
Un résultat qui traduit une chute continue : cette proportion était de 13% l’an dernier, de 22% en 2012 et de 56% en 2011.
Le baromètre annuel établi par ces deux organisations, qui en est à sa quinzième édition, souligne en revanche que 19% des dirigeants interrogés prévoient une amélioration du contexte économique en France. Un niveau encore faible, mais en rebond par rapport aux 10% de l’an dernier.
Si les entreprises américaines reconnaissent toujours les atouts traditionnels de la France – qualité de vie, infrastructures, niveau de qualification de la main d’oeuvre -, ces facteurs ne sont aujourd’hui pas les plus déterminants dans les décisions d’investissement des groupes, souligne également l’étude. Le coût global de la main d’oeuvre et la souplesse du temps de travail sont les plus cités comme “facteurs essentiels”, deux points considérés comme des faiblesses de la France.
Les Etats-Unis restent “la première source d’investissements étrangers créateurs d’emplois en France”, avec quelque 4.000 entreprises employant plus de 440.000 salariés, rappelle l’étude.