Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l’information et de la communication, Taoufik Jelassi, s’est engagé, jeudi 23 octobre, à mobiliser tous les moyens nécessaires pour parachever le projet de réforme du système de l’enseignement supérieur avant la fin de sa mission à la tête du département.
Lors d’un point de presse tenu au siège de son département, Jelassi a déclaré que le ministère a mis en place un plan stratégique de réforme qui a été suggéré par la Commission nationale de réforme, précisant que le plan stratégique de réforme repose sur l’évaluation claire et précise de la situation et comporte une série de recommandations.
Il a, en outre, souligné que la commission nationale de réforme, qui a entamé ses travaux en octobre 2014, est la structure chargée de la réforme et le garant de sa pérennité et de son parachèvement, indiquant que la garantie de la réussite de la réforme du système de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique est la responsabilité de toutes les parties concernées.
Dans ce contexte, le ministre a indiqué que le département a adopté une méthodologie claire dans l’opération de réforme à laquelle ont participé tous les intervenants. “La première partie de l’opération de réforme, a-t-il dit, consiste à dresser un état des lieux de la situation à travers l’organisation de visites de terrains et de conférences régionales, tandis que la deuxième consiste à présenter des recommandations pour mettre en place les principales mesures à prendre. La dernière étape porte sur l’élaboration d’un plan de travail stratégique avec un calendrier qui sera adopté lors d’une conférence nationale prévue en décembre 2014”.
Jelassi a souligné que la réforme de l’enseignement supérieur vise à garantir une meilleure formation académique aux étudiants et à valoriser les meilleures recherches et résultats. Il s’agit, en outre, de consacrer la bonne gouvernance, de favoriser l’équilibre régional au niveau de la carte universitaire et de renforcer la formation des enseignants.
Il a précisé que les réformes du ministère ont touché plusieurs domaines dont la rationalisation de la gestion des ressources dans les universités à travers la garantie de l’autonomie financière de l’établissement de l’enseignement supérieur et le changement progressif de son statut vers un établissement publics à caractère scientifique et technologique et ce, à partir de janvier 2015.
Il s’agit, également, de l’encouragement de la mobilité des enseignants, des chercheurs et des agents administratifs vers les régions intérieures.
Il a ajouté que les réformes ont aussi concerné les domaines de la recherche et de l’innovation à travers l’encouragement à la création d’institutions innovantes et la création d’une instance nationale pour la gouvernance de la recherche, la réforme du système LMD à travers la révision du nombre et de la qualité des filières et la réduction des périodes consacrées aux examens outre la réforme de l’enseignement supérieur privé, l’amélioration de l’intégration professionnelle des diplômés du supérieur et l’enracinement de la culture d’initiative.
WMC/TAP