Il n’existe aucune restriction juridique quant à l’exploitation par les médias des résultats des sondages d’opinion sur les intentions de vote lors d’un scrutin ou sur les estimations à propos des résultats des élections, à condition que cela se passe hors de la période du silence électoral, a déclaré le président de la Haute autorité indépendante pour la communication audiovisuelle (HAICA), Nouri Laajmi.
Le président de la HAICA explique: “Les plus grandes démocraties se réfèrent dans leurs estimations des résultats des suffrages aux indicateurs issus des sondages d’opinion et rien n’empêche les médias tunisiens à emboîter le pas aux médias de ces pays, ce qui constitue un droit légitime”.
Il fait remarquer que la HAICA avait, préalablement, avisé l’instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) de ce vide juridique, mettant l’accent sur “l’absence de tout fondement juridique pour les plaintes déposées à l’encontre des médias exploitant les résultats des sondages d’opinion”.
Dans le même ordre d’idées, Laajmi nie toute plainte déposée dans ce sens auprès de la HAICA.
Cette précision est à l’honneur de la HAICA, malgré certaines de ses défaillances.