En Egypte, le coût du terminal construit par la TAV, pourtant plus important que celui d’Enfidha en Tunisie, n’a pas dépassé les 250 millions de dollars, alors que le terminal Enfidha a coûté près de 600 millions de dollars, soit plus de 1 milliard de dinars. La différence de prix est trop flagrante pour passer sous silence.
Le ministère du Transport aurait exigé un audit technique et financier pour être plus édifié sur les tenants et les aboutissants de la transaction passée, il y a quelques années, entre le gouvernement tunisien et la TAV avec l’appui de la Banque mondiale à travers la SFI.
Les Turcs cherchent à s’implanter en Afrique et surtout dans la région MENA en veillant à préserver au mieux leurs intérêts. Notre gouvernement souverain porte également ce souci et a l’obligation et le devoir de préserver les intérêts de la Tunisie. C’est dans ce cadre que cet audit a été lancé et sera assuré par un cabinet étranger pour garantir neutralité et indépendance de l’expertise.