La France n’est plus le premier fournisseur de l’Algérie, et ce depuis deux ans. Ce rôle est maintenant dévolu à la Chine.
Le portail algérien elwatan.com indique que … sur les trois dernières années, les importations en provenance de la Chine ont augmenté d’un milliard de dollars par an, atteignant les 6,8 milliards en 2013. Mais ce n’est pas tout, puisque «c’est toute l’Asie qui a profité du boom du marché algérien».
Selon le journal, les exportations chinoises en Algérie sont passées d’environ 600 millions de dollars en 2000 à 10,5 milliards de dollars en 2013. «La Chine est présente sur quasiment toutes les positions tarifaires avec une présence plus forte sur les segments de l’équipement et des biens de consommation non alimentaires, notamment les véhicules de tourisme dont la facture a augmenté de 81% ces trois dernières années», semble regretter elwatan.com.
Les industriels tunisiens doivent se mordre les doigts, car même les articles de ménage (serpillères, lavettes) ne sont pas en reste, ils ont plus que doublé en deux ans, passant de 672.000 dollars à plus de 1,4 million en 2013. «L’Algérie importe pour plus de 4 millions de dollars d’épingles à cheveux par an et plus de 11 millions de dollars de vis et boulons».
Autre pays à s’illustrer sur le marché algérien, la Turquie qui s’est positionnée ces trois dernières années avec près de 25% de progression, notamment grâce à la filière biscuiterie/chocolaterie. En effet, dans la confiserie et la biscuiterie, les Turcs dominent nettement le marché avec des parts d’environ 50-60%, “… alors qu’il n’y a aucun accord“ entre les deux pays.
Dans le même ordre des choses, écrit le journal, les statistiques des douanes montrent que le poste des sucres et sucreries a vu sa facture passer de 600 millions de dollars en 2009 à plus de 1 milliard de dollars en 2012.
Dans ces conditions, on peut se demander pourquoi les produits ne parviennent pas à conquérir, comme il se doit, ce marché si proche.
