Au cours des dernières années, la Corée du Sud, par l’entremise de son Agence coréenne de coopération internationale “KOICA“ (Korea International Cooperation Agency), a renforcé sa coopération avec notre pays, notamment dans le domaine des technologies de l’information et de la communication afin de promouvoir l’open government en Tunisie.
Dans un communiqué rendu public, nous lisons ceci: «Faisant suite à son projet de mise en place d’un système pilote d’approvisionnement électronique (TUNEPS) en coopération avec l’Observatoire national des marchés publics avec un budget de 5,7 millions de dollars US visant l’amélioration de la transparence des achats publics, la KOICA procédera à la mise en place d’un nouveau projet de coopération technique dans le domaine d’e-gouvernement».
Pour ce fait, une cérémonie de signature d’un protocole d’accord “RoD“ du projet pilote «Implementation of the Electronic Platform (e-people) for a Public Participation and Fighting Corruption in Tunisia» se déroulera, le 14 novembre 2014, au siège de la présidence du gouvernement à La Kasbah. Elle sera présidée par Anouar Ben Khelifa, secrétaire d’Etat chargé de la Gouvernance et de la Fonction publique, en présence de YOON Jeehyun, représentante résidente de la KOICA en Tunisie ainsi que des membres des délégations tunisienne et coréenne.
Au terme de cet accord, le gouvernement coréen va allouer 5 millions de dollars US pour la réalisation de ce projet qui s’étalera de 2015 à 2017.
La KOICA précise que «le système e-people est une plateforme électronique qui va promouvoir la participation des citoyens et leur permettre de déposer leurs plaintes et dénoncer les cas de corruption». Le système permettra la publication de données relatives aux pétitions reçues et traitées par catégorie et par domaine. Il permettra aux citoyens de suivre le processus de traitement de la pétition, et il sera conçu sur la base d’une approche participative impliquant les représentants de la société civile.
Ce système sera mis en œuvre par étapes afin de couvrir toutes les structures publiques. Il sera développé, dans une première phase, pour certains ministères et organisations publiques qui constitueront des “sites pilotes“, puis généralisé à toutes les administrations, dans une 2ème étape.
Autant dire que corrupteurs et corrompus doivent se tenir à carreau, sinon la sanction “populaire“ va s’abattre sur eux.
A bon entendeur salut!