à Paris, le 9 octobre 2014 (Photo : Bertrand Guay) |
[07/11/2014 08:25:35] Paris (AFP) Le déficit cumulé de l’Etat français à fin septembre a diminué très légèrement sur un an, s’établissant à 80,5 milliards d’euros, avec un recul parallèle des recettes et des dépenses, a annoncé vendredi le ministère des Finances.
Le déficit s’est établi à 80,5 milliards d’euros contre 80,8 milliards fin septembre 2013, selon un communiqué.
Les dépenses ont diminué de 4,8 milliards d’euros à 278 milliards au 30 septembre et les recettes ont reculé de 5,2 milliards à 220,7 milliards d’euros.
La légère contraction du déficit global a été permise par la diminution du trou des comptes spéciaux, qui recouvre notamment les avances aux collectivités territoriales et les régimes de pension spéciaux. Son solde négatif est revenu à 23,3 milliards contre 23,9 milliards d’euros fin septembre 2013.
Le montant des dépenses est “cohérent avec la trajectoire de dépense qui découle de la loi de finances pour 2014 et des mesures d?économies complémentaires (1,6 milliard) adoptées dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2014”, souligne le communiqué.
Les recettes fiscales sont également “globalement en ligne avec la prévision révisée pour 2014 du PLF 2015” (ndlr: projet de loi de finances), affirme aussi Bercy.
Le ministère explique que “la baisse constatée par rapport à septembre 2013 est liée à la diminution du produit de l’impôt sur les sociétés, qui s?explique en particulier par l?entrée en vigueur du crédit d?impôt en faveur de la compétitivité et de l’emploi (CICE)”.
Les recettes de l’impôt sur le revenu sont également conformes avec la prévision révisée pour 2014 du PLF 2015, selon le communiqué.
Le produit des recettes non fiscales s’établit à 8,1 milliards d’euros, soit 0,5 milliard de moins qu’à fin septembre 2013, un écart “principalement lié à un effet calendaire sur le versement des dividendes”.
La France doit réaliser l’an prochain 21 milliards d’euros d’économies et 50 milliards sur trois ans.
Bercy fait du respect de ces montants d’économies le dernier rempart de la crédibilité budgétaire française.