Le Syndicat national des agriculteurs de Tunisie (SYNAGRI) s’est dit, dans un communiqué publié mardi, mécontent de l’augmentation décidée au niveau du prix du litre du lait à la production à 33 millimes, indiquant que cette augmentation ne couvre qu’une partie des coûts de production.
Le SYNAGRI qualifie cette augmentation de “calmant”, au vu notamment de la hausse continue des prix des fourrages, des hydrocarbures et autres, et réclame la révision de la décision et de porter l’augmentation à 150 millimes le litre afin de mettre fin aux dégâts portés au secteur et menaçant par conséquent le cheptel de déperdition au profit de l’importation des produits animaliers (lait, viandes et dérivés).
Le SYNAGRI explique, dans son communiqué, que “la décision de l’augmentation précitée n’a pas tenu compte de la situation des petits éleveurs qui souffrent de l’inflation des coûts et de l’absence de transparence des circuits de distribution des fourrages compensés”, d’autant que la moyenne du cheptel dont certains disposent ne dépasse pas 5 génisses.