Polémique sur les attaques d’un dirigeant d’Uber contre la presse

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à New York le 13 novembre 2014 (Photo : Stephen Lovekin)

[18/11/2014 22:08:58] San Francisco (AFP) Les attaques contre la presse d’un dirigeant du service de voitures avec chauffeur (VTC) Uber ont suscité des remous, poussant le patron du groupe américain à rectifier le tir mardi en dénonçant des propos “calamiteux”.

La polémique est née des propos récemment tenus lors d’une réception à New York par un des vice-présidents d’Uber, Emil Michael, qui avait appelé à fouiller la vie des journalistes à la recherche d’éléments compromettants afin de faire taire leurs critiques contre le groupe.

Face au tollé, le patron d’Uber, Travis Kalanick, est monté au créneau mardi afin de tenter de redorer l’image de son groupe, dont l’essor a suscité des mouvements de protestation des taxis.

“Les commentaires d’Emil à un récent dîner étaient calamiteux et ne représentent pas le groupe”, a-t-il écrit dans un de ses messages sur Twitter.

“Ses déclarations dénotent un manque de leadership, d’humanité et sont loin de nos valeurs et de nos idéaux”, a-t-il ajouté.

Basé à San Francisco, Uber permet à ses abonnés de commander des taxis ou des voitures privées par smartphone dans plus de 200 villes réparties dans 45 pays. Il vaudrait 25 à 30 milliards de dollars, selon des estimations officieuses.

Le groupe est devenu l’ennemi juré des taxis dans certaines des villes où il s’est implanté, notamment en France, et a dû plusieurs fois défendre la légalité de son activité devant les tribunaux.