Le chiffre d’affaires de City Cars, concessionnaire de la firme automobile coréenne KIA Motors, en Tunisie, a augmenté de 23,8%, au terme des dix premiers mois de l’année 2014, s’établissant à 99,4 millions de dinars (MD) contre 80,3 MD au cours de la même période de l’année écoulée, a déclaré vendredi, à Tunis, Mehdi Mahjoub, directeur général de City Cars.
Présentant les derniers résultats de City Cars, lors d’une communication financière, Mahjoub a précisé que “les bons résultats réalisés par la société une année après son introduction sur le marché principal se sont également traduits par une hausse de 12,8% du volume de vente”.
Ce dernier est passé de 2 908 véhicules, vendus pendant les 10 premiers mois de l’année 2013, à 3281 unités écoulées au cours de la même période de l’année 2014. Quant à la trésorerie, a-t-il renchéri, elle a atteint 48,6 MD en 2014 contre 34,2 MD en 2013, marquant ainsi «une importante progression de 42,1% ». Parallèlement, les produits des placements ont évolué de 53,1%, passant de 1,631 mille dinars au terme des dix premiers mois en 2013 à 2,497 mille dinars durant la même période de l’année 2014.
Mahjoub prévoit également la distribution d’un dividende, en 2015, supérieur à celui attribué en 2014, estimé à 0,670 dinar par action. Côté perspectives, «le concessionnaire tunisien de la marque automobile coréenne continuera d’accentuer son développement à un rythme plus accéléré tout en s’outillant des moyens nécessaires d’accompagnement”, a souligné, pour sa part Amel Bouchamaoui, présidente du conseil d’administration de City Cars.
Ces moyens sont notamment, a-t-elle dit, la construction de son nouveau siège social, la mise en exploitation de son nouveau système d’information et l’extension de son réseau de représentation dans les différentes régions du pays. Elle a précisé que City Cars dispose, actuellement, de 9 agences opérationnelles, prévoyant la mise en place de deux nouveaux projets à Gafsa et à Béja.
Célébrant, vendredi, son 5ème anniversaire, City Cars est passée, selon Bouchamaoui, par une période difficile en 2011 à cause de sa confiscation par l’Etat et du changement des partenaires, mais la société a pu retrouver la confiance des investisseurs nationaux après son rachat, en 2012, par le consortium Bouchamaoui-Chabchoub, a-t-elle précisé.