Une vue de Paris (Photo : Franck Fife) |
[04/12/2014 13:04:25] Paris (AFP) La maire de Paris Anne Hidalgo (PS) a annoncé jeudi un plan d’investissements de 10 milliards d’euros sur la mandature (2014-2020), plus que les 8,5 milliards promis pendant la campagne.
Un milliard d’euros seront en outre investis par les bailleurs sociaux pour financer la rénovation du patrimoine immobilier de la Ville, a-t-elle précisé au cours d’une conférence de presse à l’Hôtel de Ville.
Ce programme ambitieux, qu’autorise la “situation saine” des finances de la Ville, “va permettre l’injection de moyens nouveaux dans une économie parisienne qui a besoin d’un choc positif, pour les entreprises et pour l’emploi”, a expliqué la maire.
Il sera financé grâce à l’épargne brute dégagée par la Ville, et grâce à l’emprunt. “C’est de l’investissement qui prépare l’avenir”, a souligné Mme Hidalgo, rappelant que Paris avait un “niveau d’endettement très faible par rapport à d’autres villes”. La maire de Paris a renouvelé sa promesse de ne pas augmenter les impôts des Parisiens.
Selon la Ville, le taux d’endettement de Paris est “près de deux fois inférieur à celui des autres grandes villes françaises” (1.600 euros par habitant contre 1.950 à Bordeaux ou 3.600 à Marseille).
Interrogé sur les prévisions d’endettement pour 2020, l’adjoint aux finances Julien Bargeton (PS) a répondu qu’il progresserait “dans les mêmes proportions” que sous la précédente mandature, et que le niveau final serait “bien inférieur” à celui de nombre de métropoles.
Le principal poste d’investissement concernera le logement (30%), avec 2,950 milliards d’euros dont 850 millions pour le compte foncier. Les grands aménagements urbains et la végétalisation de Paris se verront attribuer 1,883 milliard; l’éducation 905 millions d’euros; les transports collectifs 900 millions (soit 230 millions d’euros de plus que prévu pendant la campagne).
La maire de Paris a en outre annoncé avoir “résolu” son équation budgétaire pour 2015. La Ville est parvenue à dégager 430 millions d’euros, qui permettront largement de combler le “trou” de 400 millions dont elle avait fait état la maire au début de sa mandature.